Flux d'échange (marchandises, capitaux) (Géoconfluences)

Flux d'échange (marchandises, capitaux) 

Le développement de la Chine est largement fondé sur son ouverture vis-à-vis de l'espace mondial. En 2009, le pays est devenu le premier exportateur mondial devant l'Allemagne. Ses exportations se sont établies à 1 200 milliards d'USD (830 millions d'euros). Mais son excédent commercial tend à se réduire (en 2009, de -34% par rapport à 2008) ce qui, au delà des effets conjoncturels liés à la récession économique mondiale, peut s'expliquer, entre autre, par un recentrage relatif sur le marché intérieur et par les effets du plan de relance chinois, par une moindre compétitivité de la production chinoise où les salaires commencent à s'élever, par l’entrée en vigueur de mesures protectionnistes vis-à-vis de la Chine (en janvier 2008, pour la première fois depuis son adhésion à l’OMC, elle a été condamnée pour sa fiscalité douanière excessive sur les importations de pièces détachées automobiles).
Le poids de la Chine dans les échanges mondiaux est par ailleurs à relativiser en termes qualitatifs. Les produits électroniques et des industries de l'information, dont ce pays est le premier exportateur mondial et qui constituent 37,5% de ses exportations, sont par exemple en grande partie issus du "commerce de perfectionnement" (processing trade). Les composants qui ont le plus de valeur marchande, en raison de leur contenu technologique ou de marque, sont fabriqués ou conçus ailleurs pour être assemblés en Chine. En termes de structure des exportations, d'innovation technologique et de compétitivité industrielle, la Chine n'est pas encore une grande puissance commerciale.

Les investisseurs internationaux sont particulièrement attirés par les perspectives du marché de l'Asie orientale en général, de la Chine en particulier. La faiblesse relative du yuan contribue aussi à cet engouement. Au total, en 25 ans de politique d'ouverture, de 1981 à 2006, l'Investissement direct de l'étranger (IDE) avait atteint un total cumulé de 600 milliards d'USD (502 milliards d'€). En 2009, lesentreprises étrangères assuraient 70% de la production et 85% des exportations chinoises. Mais une nouvelle loi "antimonopole", entrée en vigueur le 1er août 2008, a bouleversé le droit de la concurrence dans le pays. L'article 29 de la loi prévoit la tenue d'une enquête de "sécurité nationale" avant toute acquisition étrangère d'une entreprise chinoise. Les prochaines années permettront d'en mesurer les effets. Et la Chine devient à son tour un investisseur dont les capitaux peuvent peser dans les relations économiques et politiques internationales. L'État chinois encourage l'expatriation du capital domestique et la nécessité de sécuriser ses approvisionnements en matières premières passe par des investissements directs : participations dans des activités minières ici et là par exemple. 

Pour prolonger, compléter : 

- Dans le cadre de la rubrique "savoir faire" : La Chine, des statistiques à la carte (cartographie interactive d'items concernant les échanges extérieurs, commerciaux et capitaux). 
- François Gipouloux, Les effets spatiaux de l'investissement direct étranger (IDE) en Chine : intégration ou désintégration ? (décembre 2003)
- Les dossiers des services économiques de l'Ambassade de France en Chine, www.dgtpe.fr/se/chine

Mise à jour : juin 2010 
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Chine/ChineVoc.htm

Commentaires

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